Les anonymes, RJ ELlory

Washington, 4 femmes assassinées. Robert Miller, qui sort d’une difficile étape de sa vie, et son coéquipier Al Roth, sont sur l’affaire. Très vite, Miller comprend que quelque chose ne va pas : ils reprennent l’affaire à la 4è victime et n’ont pas travaillé sur les précédentes. Il semble que, au moindre problème, les flics des autres commissariats ne soient pas allé chercher plus loin. Pourtant, beaucoup de choses clochent. Et de plus en plus de choses clochent…

Et puis nous avons John Robey qui nous livre son récit en alternance. Un récit qui dénonce, qui nous éclaire, qui nous induit en erreur…

Alors, ai-je aimé “Les Anonymes” ?

Oui, j’ai aimé. J’ai beaucoup aimé. Mais je n’ai pas adoré. Pas autant que Seul le Silence, que “The anniversary man” surtout, ni que Vendetta. Mais j’ai quand même plus aimé que “City of lies” ! (et là je me rends compte que j’en ai lu vraiment beaucoup des romans de Ellory… et il m’en reste encore deux sur ma PAL, et je sais qu’il y en a un qui vient de sortir aux Etats-Unis !!!)

J’ai aimé parce que l’intrigue est bien ficelé, parce que malgré tout, les personnages aux noms d’auteurs sont attachants, parce qu’on dénonce pas mal de choses dans ce roman. Parce que John Robey est un personnage mystérieux que j’aurai bien aimé rencontrer. Parce que c’est Ellory aussi et que je l’aime, tout simplement !

Alors pourquoi n’ai-je pas adoré ? Parce que, comme le dis justement Amanda, la CIA qui finance la drogue etc, ce n’est pas tout neuf. Contrairement à mon habitude, j’avais lu la 4è de couverture et m’attendais donc à une énorme révélation, à un énorme secret sur le gouvernement des Etats-Unis. Et c’est vrai que j’ai été un peu déçue par cet aspect là.

Mais tout le reste m’a plu.

J’ai beaucoup aimé le couple Miller et Roth, et je dois avouer que j’aurai bien aimé les retrouver dans d’autres aventures mais notre auteur chouchou ne joue pas dans cette cour-là. Et c’est aussi pour ça que je l’aime. Parce qu’ils nous offrent des récits, des personnages, des constructions différentes à chacun de ses romans.

“Les anonymes”, oui, c’est très bien. Génial ? Peut-être pas. Mais très bien quand même !

Lu par Amanda donc, ainsi que Nordyak.