Sigmund Freud, la guérison par l’esprit ; Stefan Zweig

Comme vous le savez déjà, vous qui passez du temps sur la blogosphère et qui, depuis un certain temps, voyez fleurir divers billets sur l’excellentissime Stefan Zweig, ce dernier était un ami et grand admirateur du père de la psychanalyse, Sigmund Freud.

J’ai d’ailleurs lu leur correspondance, (je n’ai pas fait de billet car je voudrais le relire après être allée plus loin dans l’œuvre de Zweig, mais je l’ai prêté à Caroline qui elle, en a fait un billet, ici !) il y a quelques temps. Et puis, comme j’ai pu peut-être le dire une fois ou deux ici, je m’intéresse énormément à la psychologie.

Alors ne sachant pas quelle biographie de Zweig j’allais bien pouvoir lire pour le challenge, je peux vous assurer que cette sortie en livre de poche (qui n’est en fait qu’un extrait de “La guérison par l’esprit” où l’auteur se penche sur Mesmer, Mary-Baker Eddy et bien sûr Freud), fut la bienvenue !

Et tant pis pour toutes les nouveautés, Freud et Zweig sont prioritaires.

Et pour être simple, c’est tout simplement super. Pourquoi ? Non pas parce que Zweig a une plume magnifique et rend intéressant la vie de Freud, mais bien parce que son écriture coule de source et nous offre toutes les portes pour comprendre les bases de la psychanalyse.

Zweig suit chronologiquement les avancées et découvertes de Freud. Comment il en est arrivé là, quels ont été ses questionnements, comment il a été reçu par ses pairs (si j’ose dire car finalement, les médecins d’alors ne l’ont jamais accepté en tant que “titulaire”)… Je savais tout ce que j’ai lu et pourtant j’ai l’impression d’avoir appris plein de choses, ou en tout cas d’avoir un éclaircissement simple, clair et précis sur l’inconscient, le désir refoulé, les rêves etc.

Et puis Zweig fait de Freud un être quasi surhumain : un bel homme, jamais fatigué, jamais malade, qui a travaillé toute sa vie, qui a toujours tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler et qui restait campé dans ses positions malgré le fait que personne ne les acceptait…

Zweig fait de Sigmund Freud un homme qu’on aurait aimé rencontrer et avec qui on aurait aimé passer sa vie à discuter.

Lu dans le cadre Ich liebe Zweig (et moi j’ajoute “ich liebe Sigmund” ;-))

Published in: on 26/05/2010 at 10:52 AM  Comments (7)  

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7 CommentsLeave a comment

  1. J’adore Zweig et j’adore Freud : je veux ce livre !!!!

    • c’est exactement ce que je me suis dit en le voyant arriver celui là ! 🙂

  2. […] – Sigmund Freud, la guérison par l’esprit […]

  3. Le charme des écritures désuètes …

    • ça c’est bien vrai !

  4. Zweig, Freud, combinaison de choc! Quelle joie qu’il soit sorti en poche!

    • Ah oui, c’est sûr ça va faire un carton ! 🙂


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